Comparée aux grandes machines qui effectuent la même tâche, la presse à briquettes apparaît petite et impuissante. De toute façon, elle s’est avérée un choix qui peut apporter des avantages en termes de réduction des coûts et développement durable. Il s’agit d’un outil qui sert à optimiser l’espace occupé par les copeaux des tours. La caractéristique de ces éclats de laiton, avec ou sans plomb, est d’être imprégnés d’huile, qui est employé comme lubrifiant pendant le tournage.
Chargé de ces substances huileuses, le matériel de déchet du tournage représente un véritable coût lié au transport pour l’entreprise et même un risque pour l’environnement. Afin de l’amener dans les sites d’élimination, il faut le transporter dans une remorque, qui en reverse une certaine quantité sur la route jusqu’à la destination à cause des micro-vibrations.
Dans l’installation industrielle du Groupe Eurmoda, après son traitement, le copeau est collecté et déplacé dans le réservoir de la presse à briquettes. À travers une cochlée, cette machine le compresse jusqu’à le presser comme on fait avec les oranges. Ainsi, l’huile est éliminée et peut être réutilisée. Au contraire, le copeau, léger et moins volumineux après sa transformation en une rondelle, est éliminé. « J’ai voulu cette machine à tout prix – affirme le responsable HSE Luca Cais. – Je crois qu’elle est un système efficace à tous les égards, qui peut nous permettre d’envoyer seulement peu de conteneurs de matériel de déchet chaque mois, plutôt que de dizaines et dizaines. On a fortement réduit l’impact environnemental vu qu’il nous faudra peu de transports. Ainsi, nous réussirons à diminuer les émissions. Il s’agit d’un avantage immédiat et à long terme. »
